Portes donnant sur la voie
Le chemin est parsemé de fleurs blanches. Je recherche leur nom dans ma mémoire... Un autre jardin de nature quelque part en Sologne. Ces fleurs viennent des robiniers ou faux acacias. Le passé se relie au présent, le présent se relie au futur pour abreuver l'esprit de sources où puiser.
Le petit monde travaille en paix sous le ciel, les portes s'effacent laissant le ciel caresser le végétal après l'orage. Les fleurs naissent et se fanent, le miel se crée comme un rêve sucré. Je ralentie le pas , je respire, je partage un instant de complicité dans le monde végétal.
La voie s'ouvre là où on la cherche, car voyager est un sentiment qui nous accompagne au gré de nos aspirations ou de notre inspiration.
Je cueille un bouquet sous les cieux, j'ouvre les pages de la nature comme celles d'un livre.
J'ai coupé une petite branche d'acacia elle offre un parfum doux et pimenté à la fois. La voie est libre et silencieuse. Des traces de chaque côté du chemin, des laisses de terre laissent deviner un torrent de boue durant l'orage dernier. La terre l'a absorbé laissant juste un peu de boue au milieu du sentier. La vague est passé, la voie se fait délice. Parfois le vent se lève puis se calme. La nature s'émerveille sous mon regard.